Le Ghana a suspendu son parlement pendant trois semaines en raison de la pandémie de Covid-19. Parmi les membres du Parlement, 17 députés, et 151 membres du personnel et auxiliaires ont été infectés par le virus. Le Parlement sera ajourné du mercredi au 2 mars pendant que les locaux seront désinfectés et assainis. Sous les restrictions précédentes de Covid-19 annoncées le 5 février, seul un tiers des membres pouvaient siéger dans la chambre à un moment donné. Le parlement s’est organisé pour que ses membres soient testés plus tôt ce mois-ci, mais certains membres ont refusé.
Le comité des nominations n’a pas commencé à débattre de la composition du cabinet ministériel du président Nana Akufo-Addo, élu suite aux élections générales de décembre. Ainsi, le comité aurait terminé et soumis ses rapports à la Chambre sur les nominations. La nation ouest-africaine a enregistré plus de 73 000 cas de Covid-19 et 482 décès, selon les données de l’Université John Hopkins. Akufo-Addo a annoncé de nouvelles restrictions le 31 janvier, notamment l’interdiction des funérailles, des mariages, des concerts, des représentations théâtrales et des fêtes. Les écoles ont rouvert le mois dernier, mais peu de cas liés à cette décision politique ont été signalés, a déclaré Akufo-Addo dans un discours prononcé le 31 janvier.
Le Ghana vise à vacciner l’ensemble de sa population, ciblant initialement 20 millions de personnes, avec le premier vaccin disponible en mars. Le pays a rouvert les vols internationaux le 1er septembre mais les frontières terrestres et maritimes restent fermées.
