Mettant fin aux 12 ans de règne de Netanyahu, le parlement israélien approuve un nouveau gouvernement de coalition. L’action record de Benjamin Netanyahu en tant que leader israélien a atteint un seuil pour les législateurs.
Cette annonce pose des problèmes croissants qui seront localement déstabilisants. Les États-Unis exigeaient des réparations à Gaza après avoir été pilonné par Israël lors du conflit du mois dernier, il s’agit de 11 jours de combat qui a dégénéré en violence physique entre Juifs et Arabes dans les villes israéliennes. Les négociations des forces commerciales pour ramener le programme atomique de l’Iran, le principal ennemi d’Israël, peuvent également venir compliquer les relations.
Israël se précipitait vers une élection qui sera le 5ème en 2 ans et demi si la coalition est rejetée. Le parlement pourrait avoir trois mois pour sélectionner parmis ces 120 élus afin de former une coalition. Netanyahu a actuellement échoué dans sa tentative de créer une nouvelle coalition, avant de céder l’opportunité à Yaïr Lapid, chef de l’opposition, d’en former une.
Il soutient que les élus nationaux, y compris Lapid et ses associés, qui peuvent être de gauche, se recroquevillent devant le stress intercontinental pour régénérer l’offre iranienne, que Netanyahu décrit comme une voie pour la République islamique de menacer Israël avec des armes atomiques.
Naftali Bennett, un milliardaire qui dirige le parti d’opposition Yamina, a fait équipe avec Lapid après que les élections de mars ont fait la 4e impasse en deux ans. Bennett agira comme Premier ministre désigné d’Israël jusqu’en 2023, avant de céder la place à Yaïr Lapid jusqu’en 2025. Ancien ministre de la défense nationale, Bennett a finalement déterminé que Netanyahou n’avait pas suffisamment de sièges pour créer une union nationale de droite et échapper à un autre tour de scrutin.
En vertu de leur contrat unique, le partage du pouvoir entre les deux partis d’opposition se fera donc en deux étapes.