La pression pour une nouvelle enquête qui comprend un concept de fuite de laboratoire intervient après que le Wall Street Journal a fait circuler des articles le 23 mai qui discutaient d’un rapport des services de renseignement américains non divulgué selon lequel trois scientifiques du Wuhan Institute of Virology auraient recherché des soins hospitaliers avec des signes de type COVID-19 en novembre 2019 – un mois bien avant que le Parti communiste de Chine ne déclare le «patient zéro» à l’international.
Les autorités américaines dont le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) dirigé par le Dr Anthony Fauci, ainsi que le Centers for Disease Control and Prevention (CDC), dirigé par la Dr Rochelle Walensky ont suggèrent ce concept de fuite en laboratoire. Le président américain Joe Biden a annoncé le 26 mai travailler à obtenir et analyser des détails sur les origines du COVID-19, y compris s’il provenait d’un accident de laboratoire ou d’un contact humain avec les animaux – qui, d’après un rapport initial qu’il a reçu plus tôt ce mois-ci, étaient les «deux situations les plus probables». Fauci a déclaré le 11 mai qu’il n’était désormais «pas convaincu» que le COVID-19 se soit développé naturellement, tandis que Walensky a déclaré dans son témoignage au Sénat le 19 mai qu’il s’agissait «certainement» d’une «possibilité» que le virus ait pu provenir d’un laboratoire.
La ministre australienne des Affaires étrangères, Marise Payne, a salué la résolution de la Maison Blanche pour la tenue d’une nouvelle enquête sur les origines du COVID-19. Après avoir participé à la décision pour une étude l’année dernière et attiré la colère de Pékin, la ministre Payne a soutenu que la déclaration du président américain Joe Biden était «la bienvenue». Le régime chinois a nié qu’il y avait clairement une quelconque vérité dans les informations rapportées. Au lieu de cela, le porte-parole du ministère international du Parti communiste, Zhao Lijian, a annoncé que les États-Unis avaient libéré le virus de la base militaire de Fort Detrick dans le Maryland, affirmant une allégation antérieure selon laquelle le nouveau coronavirus avait plutôt émergé d’Amérique.
La théorie des fuites en laboratoire avait été émise par l’administration américaine précédente. Le représentant Devin Nunes (R-Calif.) a affirmé le 19 mai qu’il y avait clairement des preuves circonstancielles accablantes pour soutenir que le virus pourrait avoir émergé d’une fuite au cours de l’Institut de Virologie de Wuhan.